Pour la seconde fois en deux ans, la société Oculus VR, et surtout son fondateur, Palmer Luckey est envoyée devant la justice américaine à propos de la création du casque de réalité virtuelle.
Alors que le premier procès entre Oculus VR et l’éditeur de jeux vidéos Zenimax est toujours en cours et met en cause un proche de Palmer Luckey pour violation de brevets, c’est aujourd’hui le fondateur en personne qui est accusé.
La société hawaïenne Total Recall Technologies affirme avoir collaboré avec Luckey dès 2010 dans le cadre du développement d’une technologie 3D immersive directement montée sur la tête et ce, sous contrat de confidentialité. Deux ans plus tard, l’homme présentait pour la première fois l’Oculus Rift à l’E3. Un casque VR directement inspiré des travaux de la firme Total Recall Technologies selon les plaignants.
Des affaires qui ne sont pas sans rappeler les déboires du fondateur de Facebook Mark Zuckerberg qui avait du sortir le porte-monnaie pour en venir à bout. La justice américaine est donc en marche et il faudra certainement plusieurs mois/années pour arriver à un verdict sur la paternité de l’Oculus Rift.