Après un premier opus venu chambouler les habituelles licences de simulation automobile, Project CARS est de retour avec un second titre, entièrement compatible avec la réalité virtuelle sur PC. Nous nous sommes donc attardés sur cet aspect du jeu et non sur le jeu complet, très riche en contenu et que vous pourrez évaluer avec de nombreux autres tests déjà sortis.
Project CARS 2 est une simulation de conduite sur circuits qui vous permet de vous asseoir derrière le volant de 180 modèles différents à 4 roues (incluant les karts) afin de parcourir plus d’une centaine de tracés dans le monde entier. Les différents modes de jeu vous permettent de vous entraîner seul, de faire des courses à plusieurs ou de monter une carrière de pilote afin de gravir les plus hautes marches des championnats.
Comme indiqué en introduction, notre but ici n’est pas de faire la critique complète du fond de Project CARS 2, mais de s’intéresser à l’option qui est donnée au joueur de lancer le jeu à partir de SteamVR, afin d’être totalement immergé derrière le volant grâce à la réalité virtuelle. Il faut saluer les développeurs qui ont pris le temps d’ajouter cette option pour un jeu à si gros budget alors que la VR est encore un marché de niche malgré sa croissance. Evidemment, les simulations de conduite/pilotage sont parfaitement adaptées à la technologie et offrent une immersion sans égale dans le jeu !
Après avoir lancé le jeu en mode VR, on se rend compte qu’il n’y a aucune différence dans les menus par rapport à la version classique. En effet, les écrans sont projetés sur un écran virtuel placé devant les yeux en « mode cinéma ». Pas de dépaysement donc, toutes les fonctions sont identiques. Ce choix a l’avantage de demander peu de développement spécifique mais l’inconvénient est que certains textes peuvent apparaître assez petits et sont difficiles à lire dans le casque (les noms de véhicules ou de circuits dans les listes de choix par exemple). Il peut également être intéressant de paramétrer ses contrôles en mode classique car une fois qu’on a le casque devant les yeux, il est peu pratique de chercher les commandes que vous souhaitez configurer à tâtons.
Une fois le mode de jeu, le véhicule, le circuit et les différents paramètres de la course choisis, la course débute. Là, l’immersion VR prend tout son sens ! Le premier réflexe est de regarder autour de soi et de profiter de tous les détails des intérieurs qui sont vraiment différents d’un véhicule à l’autre, allant jusqu’à afficher l’heure exacte sur l’horloge du tableau de bord. C’est un vrai plaisir ! A noter que le rendu graphique, qui peut paraître un peu fade dans la version classique, est parfaitement adapté aux performances du VIVE et donne une bonne qualité visuelle en VR.
Une fois la course commencée, la liberté visuelle de la VR est un vrai plus pour regarder autour de soi, anticiper les tracés de circuit ou vérifier la position des autres pilotes. A noter que les joueurs les plus sensibles à la cinétose (« motion sickness » en anglais, cette sensation de nausée due au fait que le cerveau reçoit des informations contradictoire entre ce que voient les yeux et ce qu’enregistre l’oreille interne) risquent de devoir se rabattre sur la version classique car les circuits comprenant de nombreux enchaînements de virages peuvent être éprouvants de ce point de vue.
Le jeu est très riche en paramétrages et commandes. Il peut du coup être gênant d’essayer de retenir toutes les touches du clavier sans pouvoir le voir. On pense par exemple à la commande des essuie-glaces quand il commence à pleuvoir. De ce fait, utiliser une manette ou bien sûr, un volant, permet de s’affranchir de ce petit point noir et d’augmenter clairement le plaisir de pilotage.