Sorti il y a déjà deux années, DRIVECLUB a certainement eu droit à la sortie la plus chaotique sur PlayStation 4 entre problèmes de serveurs et nombreux correctifs. Au fil des mises à jour, le jeu est finalement devenu une référence des jeux de courses sur la console de Sony. Après un add-on consacré aux motos, c’est aujourd’hui un épisode spécial réalité virtuelle qui marque la sortie du PlayStation VR.
Fidèle à son modèle
Si on a longtemps eu des doutes sur le format de sortie de Driveclub VR, s’il s’agirait d’une extension au jeu de base ou d’un jeu complet, c’est finalement la seconde option qu’ont choisi les développeurs de feu Evolution Studios. D’autant que dès le lancement du jeu, il y a de quoi se poser la question avec des menus exactement identiques au titre original. Les possesseurs de Driveclub ne peuvent cependant pas poursuivre leur avancée car malheureusement, leur sauvegarde n’est pas compatible avec la version VR du jeu. Il leur faudra donc repartir de zéro et se lancer à nouveau dans les 160 défis pour récolter le plus grand nombre d’étoiles possible, le tout au volant de plus de 80 voitures de rêve. A noter que la difficulté a semble t-il été revue à la baisse avec un gameplay encore un peu plus arcade et sans trop de prise de tête.
Heureusement, les développeurs ne se sont pas contentés d’un simple copié/collé mais ont pensé à modifier certaines épreuves et à inclure 5 circuits urbains supplémentaires. Un mode de jeu « Promenade » fait également son apparition et permet d’évoluer sur un circuit sans aucune pression de chronomètre ou d’objectifs. Il est également possible prendre la place du passager pour le replay d’une de vos courses. Enfin, vous pouvez également inspecter tous vos bolides sous plusieurs angles comme si vous étiez en leur présence dans votre salon. Des ajouts qui sont appréciables malgré un intérêt plutôt limité et qui ne vous tiendront pas plus longtemps en haleine passé l’effet de nouveauté.
Au volant
Après une rapide configuration de votre position de conduite en hauteur et profondeur par rapport au volant, vous voici au commande du bolide que vous aurez choisi. Si la vue cockpit est évidemment la plus recommandée avec le PlayStation VR, il est néanmoins possible de passer en vue de pare-choc ou en vue à la troisième personne. Dès le premier coup d’accélérateur, la sensation de vitesse est présente et l’immersion également. Certains modèles semblent cependant se traîner plus que d’autres malgré des vitesses de pointe importantes. La possibilité de regarder dans ses rétroviseurs ou regarder la voiture qui est en train de vous dépasser est vraiment géniale. Suivant le modèle bien sûr, vous aurez plus ou moins de visibilité mais toujours assez pour plonger votre véhicule dans un long virage tout en regardant déjà vers la sortie de celui-ci et le prochain.
Comme pour la version normale de Driveclub, les intérieurs des véhicules sont bien détaillés même si l’effet bluffant n’est pas du tout au rendez-vous à cause de la faible résolution du casque de Sony. Voilà certainement le point le plus dommageable, la qualité d’image est très inférieure à ce que l’on connait de Driveclub. Pire, l’un des point fort du jeu, la gestion de la météo à tout simplement été retirée. On imagine que de la pluie sur ces images aurait donné une image absolument injouable. On est bien loin des images utilisées pour la communication qui jalonnent cet article. Du côté du son également, nous avons été quelque peu déçu malgré la spatialisation 3D. Les bruits de moteurs sont vraiment en retrait alors que vous êtes censé être à quelques mètres de la mécanique.
Mal de voiture
Attention aux joueurs les plus sensibles au Motion Sickness car de nombreux cas ont été signalés avec cette version VR. Même si cela n’a pas été notre cas contrairement à d’autres jeux, c’est une donnée à prendre en compte. Les graphismes n’aidant certainement pas de ce point de vue là. Il est donc conseillé d’essayer une démo avant de vous lancer dans l’achat de Driveclub VR.