Si la bibliothèque des jeux PlayStation VR vient s’agrandir chaque semaine avec quelques nouveautés, la principale arrivée de ce début d’année 2018 est celle du jeu The Inpatient, un titre édité par Sony et surtout, développé par Supermassive Games, les créateurs d’Until Dawn sur PS4 et Until Dawn: Rush of Blood qui était l’un des jeux phare du lancement du casque de réalité virtuelle l’année dernière.

Retour à Blackwood Pines

[amazon_link asins=’B0765BFRQS’ template=’CopyOf-ProductAd’ store=’casqvrcom-21′ marketplace=’FR’ link_id=’f2b453f9-075c-11e8-9cd8-0d46759e794c’]Surfant sur le succès de Until Dawn, les développeurs ont décidé de faire coïncider l’histoire de The Inpatient avec celle de leur premier jeu. Le scénario se déroule en effet dans le sanatorium de Blackwood Pines, un lieu que l’on a pu découvrir dans Until Dawn, à la différence près que The Inpatient se déroule 60 ans auparavant.

Dans la peau d’un patient amnésique du sanatorium, vous démarrez l’aventure attaché à une chaise roulante et faites face à un médecin quelque peu inquiétant. L’occasion de découvrir l’élément principal du gameplay de The Inpatient : Les choix. Très régulièrement et tout au long du jeu, vous aurez en effet à choisir entre deux options qui vous sont proposées. Pour effectuer votre choix, il suffit de le viser avec votre tête ou prononcer la phrase affichée à voix haute qui est captée par le microphone du PlayStation VR. Une fonction pratique qui fonctionne très bien et très souvent, du premier coup.

Vous apprendrez vite que certains des choix que vous ferez influenceront le cours du scénario et le reste de votre partie. Cela est indiqué, après avoir effectué votre choix, par de petits papillons bleus, clin d’œil à « l’effet papillon » bien entendu. D’après nos essais, il y a bien des divergences de scénario selon les embranchements que vous prendrez. Pas d’histoire complètement différente mais des personnages qui vivront ou non selon ce que vous aurez décidé de faire.

Aventure passive

Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, The Inpatient est un jeu entièrement passif, à des années lumières d’un Resident Evil 7 par exemple. Hormis les choix à faire, une bonne moitié du scénario se passe dans votre chambre avec seulement quelques interactions possibles. Des flashbacks du passé viennent aussi entrecouper ces scènes mais l’action se limite à parcourir des couloirs angoissants et à sursauter devant des jumpscares présents juste pour dire de vous surprendre, sans aucun intérêt scénaristique. Nous avons choisis d’utiliser la DualShock 4 pour faciliter les déplacements, très lents dans le jeu, avec les joysticks, n’étant pas vraiment fan des PS Move pour cela. Les fonctions gyroscopiques du pad sont tout de même utilisées pour contrôler la direction de la torche ou encore ouvrir une porte mais celà tient plus du gadget que de la réelle immersion.

Les graphismes de The Inpatient sont plutôt bien travaillés, notamment en ce qui concerne le visage des différents personnages. Carton rouge cependant en ce qui concerne la durée de vue du jeu puisqu’il faudra à peine plus de 2 heures aux joueurs pour compléter l’aventure. Pour un jeu proposé de base à 39.99€, c’est un peu excessif, d’autant que vous tenterez peut être un second et un troisième run pour tester d’autres choix mais guère plus.

NOTATION
TEST The Inpatient
5
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test-the-inpatient-playstation-vr-ps4<strong>Sony nous avait promis un jeu d'horreur pour débuter cette année 2018 sur PlayStation VR et à tort, nous pensions trouver dans The Inpatient, le digne successeur de Resident Evil 7. A la place, un jeu qui raconte une histoire intéressante mais sans guère d'action, avec des jumpscares pour dire de surprendre sans réelle raison et surtout, une durée de vie bien trop courte.</strong>

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